Mon corps se souvient

Rien de tel que l'exemple et le retour d'expérience pour illustrer un propos...

J'ai régulièrement eu des poussées d'herpès pendant de nombreuses années. Depuis l'adolescence, je souffrais de douleurs au niveau des lombaires. J'ai utilisé des pommades, j'ai eu des séances de rééducation chez de nombreux kinés. Résultats : les boutons réapparaissaient régulièrement. Je souffrais au niveau du dos et j'étais limitée dans certains gestes.

Puis j'ai découvert d'autres pratiques que la médecine allopathique. Depuis, je n'ai plus ces jolis boutons et mon dos ne se rappelle à moi que lorsque j'abuse en "tirant trop sur la corde".

Pourquoi ? Comment ? Certains médecins et chercheurs reconnaissent le lien qui existe entre les émotions et les maladies. Je peux citer

Jacques Martel - Le dictionnaire des maladies

Christian Flèche - Le décodage biologique.

Michel Odoul – Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi.

Hélène Pavot – La Méthode Vibraction®

Dans notre enfance, voire au cours de notre vie intra-utérine, nous avons tous vécus des événements plus ou moins traumatisants. L'enfant que nous étions a mis en place des stratégies pour survivre à ces événements. Dans certaines situations, après un temps de sidération, l'enfant (ou l'adulte, c'est très fréquent dans les cas d'abus sexuels), se dissocie de son corps. Il est absent... vient la phase d'amnésie traumatique, d'où l'impossibilité de retrouver des souvenirs. Je présente là des cas lourds, mais une brimade, une frustration, un rejet... sont autant de causes de traumatismes.

Cependant, l'événement a bien eu lieu. La souffrance et l'émotion liées à cet événement ne s'évaporent pas. Elles sont engrammées dans le corps. Il en garde la mémoire. Le mental lui ne garde aucun souvenir. C'est ce qui permet de continuer de vivre.

Arrivé(e)s à l'âge adulte, nous avons toujours en nous ces mémoires dans notre disque dur interne. Il suffit d'un mot, d'une image, d'un geste extérieur pour que ces mémoires soient réactivées. Pourquoi une personne serait très mal à l'aise en sentant le parfum d'une rose alors qu'une autre l'apprécie ? Pour la première, ce parfum faisait "partie du décor" de la scène traumatique. Il appuie sur un bouton qui fait mal. C'est alors que la "mal-a-die" apparaît. Le symptôme envoie un message.

Prendre des médicaments, même si cela peut être aidant, ne règle pas le problème à la base. Il agit sur les conséquences, pas sur les causes. Aller à la rencontre de mes parts blessées (oui, je reviens à mon vécu...) m'a permis de me libérer des causes. Je ne sais pas nécessairement ce que j'ai libéré. J'écoute mon corps à chaque fois qu'il m'envoie un signal. Je me concentre sur mes sensations. Je les laisse vivre en moi et disparaître. Plus je pratique les libérations, plus je me rapproche de l'être originel que je suis, sans ses blessures, ses conditionnements. Cela me permet d'exprimer pleinement qui je suis, dans la joie et dans l'amour.

Avant d'en arriver à une pratique autonome, j'ai été accompagnée dans la démarche de libération et de reconnexion à moi. Je remercie au passage toutes les personnes qui m'ont aidée dans ce processus. Aujourd'hui, j'ai à cœur d'être cette personne qui initie le changement dans la vie des autres, pour qu'elle (re)devienne riche et épanouissante.

Et vous ? Est-ce que ce message vous parle ? Pensez-vous que vous pourriez avoir besoin de vous libérer de certains blocages ? Dans tous les cas...

Prenez bien soin de vous.

ATTENTION : je ne recommande pas l'arrêt de traitements médicamenteux. Chacun est responsable de sa santé.